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Textes : Deutéronome 8, 2- 3. 14b- 16a ; 1 Corinthiens 10, 16- 17 et Jean 6, 51- 58.
Chers frères et sœurs, Shaloom ! Nous célébrons le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ. Parmi les membres de son corps, Jésus a choisi quelques-uns et les a établis intendants de ses mystères ; Il les a rendus dignes d’offrir le sacrifice eucharistique pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de l’humanité.
Textes : Exode 34, 4b-6.8-9 ; 2 Corinthiens 13, 11- 13 et Jean 3, 16- 18
Frères et sœurs, Shaloom ! Aujourd’hui, l’Eglise célèbre la solennité de la Sainte Trinité. Dès notre jeune âge, les parents nous ont appris à faire le signe de la croix. Ce signe est l’expression de l’amour de Dieu manifesté par son Fils Jésus-Christ, dans l’Esprit Saint. En nous marquant du signe de la croix, nous disons :
Textes : 2 Timothée 2, 8- 15 et Marc 12, 28 b- 34.
Frères et sœurs, Shaloom !
Les chrétiens ne sont pas dispensés de la souffrance ni des difficultés du monde présent. C’est dans ce contexte qu’ils doivent témoigner de Jésus-Christ mort et ressuscité.
En écrivant à Timothée, son enfant dans la foi, saint Paul est en prison. Il l’exhorte à bien mener sa vie chrétienne. Cet enseignement nous concerne aussi, car « si nous supportons tous l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. »
L’espérance doit toujours marquer la vie de disciples que nous sommes. Sans elle, nous ne saurons pas témoigner de la Vérité, Jésus-Christ. Telle est l’expérience de Paul. En face de l’hérésie, nous sommes appelés à rester fidèle à la foi en notre Seigneur et sauveur, Jésus-Christ.
Notre profession de foi doit se traduire dans la vie concrète. Les mots sont bons à prononcer, mais ils doivent être porteurs de vie, c’est-à-dire de l’amour qui a sa source en Dieu et débouche sur le bien que nous faisons à l’autre, le prochain. Nous pouvons nous demander : Comment vivons-nous ce grand commandement de Dieu en ce temps difficile que nous traversons ?
La réponse de Jésus au Scribe qui lui pose la question de savoir quel est le grand commandement parce que les Juifs en avaient 613 consiste à rappeler le shéma Juif : « Ecoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est l’unique. » Il l’invite à écouter Dieu et à le mettre à la première place. Car son amour est premier et doit se manifester dans l’amour que l’homme a envers son frère ou sa soeur.
Aujourd’hui, nous remarquons que le mot amour se prononce à temps et à contre-temps. Mais l’amour vrai s’accompagne toujours de signes visibles qui dévoilent le cœur aimant de l’homme.
Dans les Exercices Spirituels, saint Ignace demande que celui qui a la science le communique à celui qui n’en a pas. L’amour se construit et se tisse. Pour ce faire, l’homme doit chercher à l’entretenir pour qu’il porte des fruits, pas amer, mais juteux.
Comment aimons-nous Dieu en nos frères et sœurs qui sont au loin ? Quelle place leur accordons-nous dans nos prières, même si nous ne les voyons pas puisqu’ils attendent cela de nous ?
Réunis ensemble, nous implorons le Cœur de Jésus de nous unir et de fortifier notre foi dans les épreuves que nous passons. Que notre amour traverse les barrières de souffrance et de misère, et que Jésus, lui-même, puisse accomplir ce que nous ne pouvons pas faire. Car en lui, toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur accomplissement. Amen !
Crispin MBALA,sj.
Textes : 2 Martyrs d’Israël 7,1-2. 9-14 et Jean 12, 24- 26
Frères et sœurs, Shaloom ! Aujourd’hui, nous célébrons le martyre de saints Charles Lwanga et ses compagnons. Qu’est-ce qu’un martyr ? Le mot martyr vient du grec. Il signifie témoin. Le martyr, c’est donc celui qui rend témoignage de sa foi en Dieu.
Textes : Acte des Apôtres 2, 1- 11 ; 1 Corinthiens 12, 3b-7. 12- 13 et Jean 20, 19- 23.
Frères et sœurs, Shaloom ! La fête de la Pentecôte intervient cinquante jours après la Pâques. Dès aujourd’hui, nous allons enlever le Cierge pascal, signe que nous entrons dans le temps ordinaire, le temps le plus long de l’année liturgique. C’est le temps du témoignage ; le temps qui doit nous permettre de vivre notre foi en Jésus ressuscité. Devenons alors des porteurs et des porteuses de joie du Ressuscité dans nos différents milieux.
C’est la fin du mois de mai, mois consacré à la Très Sainte Vierge Marie ; mois qui nous a permis d’aller à Jésus par Marie. Nous avons prié le rosaire avec ces quatre mystères : Joyeux, Lumineux, douloureux et glorieux.
De Marie, nous avons appris à méditer sur notre vie, à la lumière de la Parole de Dieu, Parole faite chair, Jésus-Christ qui est toujours avec nous.
Aujourd’hui, la paroisse continue à fonctionner au rythme du confinement. Nous essayons, avec les frères-ouvriers, à mettre la propreté pour que le lieu soit agréable. Les frères et sœurs passent à la grotte pour réciter le chapelet et méditer la Parole de Dieu. Pour les messes publiques, nous attendons le déconfinement et la décision de l’Ordinaire du lieu. Cependant, nous vous demandons de continuer à prier et à suivre les émissions religieuses que les différentes radios et télévisions catholiques proposent pour la croissance spirituelle.
A Inye, nous avons fabriqué 8.357 briques. Les briquetiers se reposent en attendant le ravitaillement du chantier en sable, en ciment et en caillasse. Car nous comptons toujours sur l’élan de votre générosité.
Les travaux du sanctuaire continuent. Nous pensons y aller et travailler, pendant trois jours, avec un groupe de jeunes dénommé : « Missionnaire » sous la supervision du Père Joa, prêtre Salésien.
Pour que l’œuvre avance, nous vous proposons cette courte prière d’un hindou, à mémoriser et à réciter chaque jour : « Seigneur, donne-moi toujours quelque chose à donner.»
A la fin de ce mois marial, nous vous demandons de réciter cette prière à
Notre-Dame de toutes les aides.
Sainte Vierge Marie, Notre-Dame de toutes les aides,
nous venons à vous parce que vous connaissez mieux Jésus votre Fils, notre Seigneur et Sauveur.
Nul n’est venu à vous sans recevoir le secours de votre maternelle intercession. Votre Fils a dit : « Demandez, et vous recevrez, frappez et la porte vous sera ouverte. »
Notre corps a besoin de nourriture, et notre âme aspire à la paix sociale et intérieure pour que nous puissions marcher avec confiance à la suite de votre Divin Fils.
Obtenez-nous les grâces nécessaires pour que nous demeurions des vrais disciples de Jésus, quelles que soient les difficultés.
Présentez-lui notre monde, notre Eglise, notre continent, notre pays, nos paroisses, nos familles, notre travail, nos projets, nos préoccupations, et tout ce que nous gardons au fond de notre cœur.
Mère de toute bonté, nous vous offrons nos prières.
Obtenez-nous de votre Fils Jésus, océan de dons et de bénédictions, qu’Il nous garde de tout mal et fasse de nous des témoins de sa Bonne Nouvelle et des artisans de son Royaume. Amen !
Crispin MBALA,sj.
Textes : Actes des Apôtres 22, 30 ; 23, 6- 11 et Jean 17, 20- 26
Frères et sœurs, Shaloom !
Dès le début du temps pascal, l’Eglise nous propose des extraits du livre des Actes des Apôtres comme première lecture. Ces textes relatent l’expérience des Apôtres dans la mission qui leur a été confiée par le Christ. Peu à peu, nous comprenons la place de l’Esprit Saint dans l’expansion de l’Eglise. La confiance et l’assurance en Dieu ont façonné la vie des Apôtres. « Dans les larmes et l’épreuve », Paul a tenu bon. C’est un exemple à suivre dans notre vie de foi. Car accepter de suivre le Christ, c’est porter sa croix chaque jour. Eclairés par l’Esprit Saint, les apôtres n’ont pas renoncé à leur mission.
Paul sera arrêté à cause de La proclamation de la Bonne Nouvelle. Il comparaît devant le Sanhédrin qui ne trouvera aucun motif d’emprisonnement, sinon sa foi en Jésus Christ, mort et ressuscité. Dans la nuit de sa vie d’apôtre, jésus vient le conforter, lui remonter le moral : « Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. » Grâce à son contact quotidien avec le Christ, Paul fut courageux en résistant devant ses bourreaux.
Surtout que l’Esprit offre à l’homme lumière et forces pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation. A la suite des Apôtres, Dieu nous associe au mystère pascal.
Selon saint Jean, le Christ envoie les siens dans le monde, comme le Père l’a envoyé, et pour cela, il leur donne l’Esprit. Toute la portée missionnaire de l’Evangile de Jean se trouve exprimée dans la prière sacerdotale. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17, 3).
Le souci de l’unité doit être une caractéristique importante des disciples de Jésus. Notre unité comme chrétien se fonde sur la foi. Cette dernière trouve son épanouissement dans l’amour fraternel. Comment être témoin du Christ si notre vie n’est pas rayonnante ?
Aujourd’hui, frères et sœurs, nous constatons qu’il y a beaucoup de divisions dans : nos familles, nos communautés, nos milieux de vie, nos associations. Et les causes sont nombreuses. Cependant, écoutons Jésus qui prie pour nous et veut que nous entrions dans sa vision, celle d’être unis comme lui avec son Père.
« Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé… »
Crispin MBALA,sj.