Textes : Genèse 22, 1-2. 9- 13. 15- 18 ; Romains 8, 31b- 34 et Marc 9, 2- 10.
Frères et sœurs, Shaloom ! Aujourd’hui, nous célébrons le deuxième dimanche du temps de Carême, temps qui nous prépare, en compagnie de nos catéchumènes, à faire tous la profession de notre foi à la veillée pascale. C’est le dimanche de la Transfiguration qui est l’anticipation de la gloire du Christ après sa passion, sa mort et sa résurrection.
Textes : Isaïe 55, 1- 11 ; 1Jean 5, 1- 9 et Marc 1, 7- 11
Nous célébrons aujourd’hui le Baptême de Notre Seigneur Jésus Christ. Cette solennité clôture le temps fort de Noël et nous ouvre aux temps ordinaires. Cette disposition du calendrier liturgique comporte déjà, en elle-même, une signification profonde et de la solennité que nous célébrons et des temps nouveaux que nous débutons : c’est le temps du témoignage et de l’engagement. Jésus débuta, en effet, sa mission après le baptême. A sa suite, nous recevons aussi notre part de mission le jour de notre baptême afin de collaborer à son projet salvifique pour le monde.
Textes : Deutéronome 7, 6- 11 ; 1 Jean 4, 7- 16 et Matthieu 11, 25- 30
Frères et sœurs dans le Seigneur, Shaloom ! En cette solennité mémorable du Cœur Sacré de Notre Seigneur Jésus-Christ, je joins ma prière aux vôtres pour glorifier le Maître de la vie et des circonstances qui assure nos existences et nous procure la paix du cœur, même au milieu de la tourmente.
Textes : Ben Sirac le sage 48, 1- 14 et Matthieu 6, 7- 15
Frères et sœurs, Shaloom !
L’évangile de saint Matthieu que nous venons de lire parle de la Prière de Notre Père. « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens (…) », dit Jésus. Ce verset nous montre que le contexte dans lequel le Seigneur donne son instruction sur la prière est en rapport avec la prière publique. Le Seigneur met en garde contre les gens qui prient publiquement ou dans les rues, et qui le font pour être vus des autres. De tels gens sont qualifiés d’hypocrites ; leurs prières ne sont pas agréables à Dieu.
Comme hier à ses disciples, aujourd’hui, le Seigneur nous invite à mener une vie de prière personnelle et profonde. Il insiste sur le secret, la vie intérieure. « Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui demeure dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. » (Mt 6, 6).
La prière est le lieu où l’Esprit de Jésus nous touche et guérit nos blessures. Le Notre Père est une prière que nous récitons souvent. Elle n’est pas publique, mais personnelle même lorsque nous la récitons en communauté. C’est la raison pour laquelle nous devons intérioriser ces trois points qui la composent. En récitant cette prière, nous invoquons le Père, nous évoquons trois vœux et nous nous rappelons de notre vocation : invocation, évocation et vocation.
- Il y a d’abord l’invocation. Nous invoquons le Nom du Père en l’appelant Père, « Abba ». Par cette appellation, nous reconnaissons que nous avons un même Père. Le Père aime ses enfants. Ceux-ci l’aiment et s’aiment d’un amour fraternel. La prière nous permet de devenir semblables et d’accéder à une nouvelle relation à Dieu. Ayant une origine commune, le mieux à faire est de conserver les liens de fraternité qui nous unisse.
- Ensuite, l’évocation. Nous évoquons trois vœux : Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Premièrement, le nom du Seigneur sera sanctifié quand l’homme cherchera à vivre sous la présence de Dieu. Car « la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant », nous dit Saint Irénée. La santé spirituelle et matérielle permettra à l’homme d’être heureux dès ici bas. Nous sommes appelés à vivre d’une manière nouvelle en ne nous laissant pas guider par les attentes du monde, mais par la volonté de Dieu. Deuxièmement, le règne de Dieu est fondamentalement et en profondeur le règne de l’amour gratuit qui libère et qui permet de réaliser notre véritable humanité. Nous sommes des responsables chacun à son niveau et compte tenu de sa fonction. Là où nous exerçons notre tâche, c’est là que nous devons travailler pour que la lumière de Dieu brille. Troisièmement, la volonté de Dieu doit se manifester sur terre. Nous devons nous mettre en face de Dieu pour qu’Il soit la source de notre inspiration dans notre manière d’agir.
- Enfin, la vocation. Notre vocation est de : donner le pain, pardonner, prier Dieu de nous assister dans les épreuves, afin qu’Il nous transforme toujours à l’image de Jésus et que nous soyons toujours remplis de son Esprit.
Demandons au Seigneur la grâce de nous libérer de l‘esprit du monde mauvais pour que son amour continue à nous protéger durant notre pèlerinage sur cette terre des hommes. Amen !
Crispin MBALA,sj.
Textes : Deutéronome 8, 2- 3. 14b- 16a ; 1 Corinthiens 10, 16- 17 et Jean 6, 51- 58.
Chers frères et sœurs, Shaloom ! Nous célébrons le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ. Parmi les membres de son corps, Jésus a choisi quelques-uns et les a établis intendants de ses mystères ; Il les a rendus dignes d’offrir le sacrifice eucharistique pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de l’humanité.
Textes : Exode 34, 4b-6.8-9 ; 2 Corinthiens 13, 11- 13 et Jean 3, 16- 18
Frères et sœurs, Shaloom ! Aujourd’hui, l’Eglise célèbre la solennité de la Sainte Trinité. Dès notre jeune âge, les parents nous ont appris à faire le signe de la croix. Ce signe est l’expression de l’amour de Dieu manifesté par son Fils Jésus-Christ, dans l’Esprit Saint. En nous marquant du signe de la croix, nous disons :
Textes : 2 Timothée 2, 8- 15 et Marc 12, 28 b- 34.
Frères et sœurs, Shaloom !
Les chrétiens ne sont pas dispensés de la souffrance ni des difficultés du monde présent. C’est dans ce contexte qu’ils doivent témoigner de Jésus-Christ mort et ressuscité.
En écrivant à Timothée, son enfant dans la foi, saint Paul est en prison. Il l’exhorte à bien mener sa vie chrétienne. Cet enseignement nous concerne aussi, car « si nous supportons tous l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. »
L’espérance doit toujours marquer la vie de disciples que nous sommes. Sans elle, nous ne saurons pas témoigner de la Vérité, Jésus-Christ. Telle est l’expérience de Paul. En face de l’hérésie, nous sommes appelés à rester fidèle à la foi en notre Seigneur et sauveur, Jésus-Christ.
Notre profession de foi doit se traduire dans la vie concrète. Les mots sont bons à prononcer, mais ils doivent être porteurs de vie, c’est-à-dire de l’amour qui a sa source en Dieu et débouche sur le bien que nous faisons à l’autre, le prochain. Nous pouvons nous demander : Comment vivons-nous ce grand commandement de Dieu en ce temps difficile que nous traversons ?
La réponse de Jésus au Scribe qui lui pose la question de savoir quel est le grand commandement parce que les Juifs en avaient 613 consiste à rappeler le shéma Juif : « Ecoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est l’unique. » Il l’invite à écouter Dieu et à le mettre à la première place. Car son amour est premier et doit se manifester dans l’amour que l’homme a envers son frère ou sa soeur.
Aujourd’hui, nous remarquons que le mot amour se prononce à temps et à contre-temps. Mais l’amour vrai s’accompagne toujours de signes visibles qui dévoilent le cœur aimant de l’homme.
Dans les Exercices Spirituels, saint Ignace demande que celui qui a la science le communique à celui qui n’en a pas. L’amour se construit et se tisse. Pour ce faire, l’homme doit chercher à l’entretenir pour qu’il porte des fruits, pas amer, mais juteux.
Comment aimons-nous Dieu en nos frères et sœurs qui sont au loin ? Quelle place leur accordons-nous dans nos prières, même si nous ne les voyons pas puisqu’ils attendent cela de nous ?
Réunis ensemble, nous implorons le Cœur de Jésus de nous unir et de fortifier notre foi dans les épreuves que nous passons. Que notre amour traverse les barrières de souffrance et de misère, et que Jésus, lui-même, puisse accomplir ce que nous ne pouvons pas faire. Car en lui, toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur accomplissement. Amen !
Crispin MBALA,sj.
Textes : Acte des Apôtres 2, 1- 11 ; 1 Corinthiens 12, 3b-7. 12- 13 et Jean 20, 19- 23.
Frères et sœurs, Shaloom ! La fête de la Pentecôte intervient cinquante jours après la Pâques. Dès aujourd’hui, nous allons enlever le Cierge pascal, signe que nous entrons dans le temps ordinaire, le temps le plus long de l’année liturgique. C’est le temps du témoignage ; le temps qui doit nous permettre de vivre notre foi en Jésus ressuscité. Devenons alors des porteurs et des porteuses de joie du Ressuscité dans nos différents milieux.
Textes : Actes des Apôtres 22, 30 ; 23, 6- 11 et Jean 17, 20- 26
Frères et sœurs, Shaloom !
Dès le début du temps pascal, l’Eglise nous propose des extraits du livre des Actes des Apôtres comme première lecture. Ces textes relatent l’expérience des Apôtres dans la mission qui leur a été confiée par le Christ. Peu à peu, nous comprenons la place de l’Esprit Saint dans l’expansion de l’Eglise. La confiance et l’assurance en Dieu ont façonné la vie des Apôtres. « Dans les larmes et l’épreuve », Paul a tenu bon. C’est un exemple à suivre dans notre vie de foi. Car accepter de suivre le Christ, c’est porter sa croix chaque jour. Eclairés par l’Esprit Saint, les apôtres n’ont pas renoncé à leur mission.
Paul sera arrêté à cause de La proclamation de la Bonne Nouvelle. Il comparaît devant le Sanhédrin qui ne trouvera aucun motif d’emprisonnement, sinon sa foi en Jésus Christ, mort et ressuscité. Dans la nuit de sa vie d’apôtre, jésus vient le conforter, lui remonter le moral : « Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. » Grâce à son contact quotidien avec le Christ, Paul fut courageux en résistant devant ses bourreaux.
Surtout que l’Esprit offre à l’homme lumière et forces pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation. A la suite des Apôtres, Dieu nous associe au mystère pascal.
Selon saint Jean, le Christ envoie les siens dans le monde, comme le Père l’a envoyé, et pour cela, il leur donne l’Esprit. Toute la portée missionnaire de l’Evangile de Jean se trouve exprimée dans la prière sacerdotale. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17, 3).
Le souci de l’unité doit être une caractéristique importante des disciples de Jésus. Notre unité comme chrétien se fonde sur la foi. Cette dernière trouve son épanouissement dans l’amour fraternel. Comment être témoin du Christ si notre vie n’est pas rayonnante ?
Aujourd’hui, frères et sœurs, nous constatons qu’il y a beaucoup de divisions dans : nos familles, nos communautés, nos milieux de vie, nos associations. Et les causes sont nombreuses. Cependant, écoutons Jésus qui prie pour nous et veut que nous entrions dans sa vision, celle d’être unis comme lui avec son Père.
« Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé… »
Crispin MBALA,sj.
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