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Bulletin paroissial d’Informations du 09 au 15 Février 2020 n°141
E-mail: p.sacrecoeurrdc@gmail.com
[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
SAINTE SCHOLASTIQUE, MONIALE, SŒUR DE SAINT BENOÎT
Le défi fut avec Benoît de Nurcie, et à le vaincre fut sa sœur jumelle, Scholastique, consacrée au Seigneur depuis sa tendre enfance. Ayant vécu à l’ombre du frère, père du monachisme occidental, elle fut fidèle interprète de sa Règle.
Scholastique, première moniale bénédictine, ayant vécu, probablement, entre 480 et 543, native de Nurcie, fut élève très docile de Benoît dans l’apprentissage de la sagesse du cœur, à tel point à dépasser son maître, comme le transmet saint Grégoire –le-Grand dans ses Dialogues, unique texte de référence avec peu d’allusions à la vie de cette Sainte, où on raconte en particulier un épisode, qui en révèle la personnalité humaine marquante et la profondeur spirituelle.
Le choix religieux sur les pas du frère
Selon ce qui est rapporté, Scholastique, fille d’Eutropio, descendant de l’ancienne famille sénatoriale romaine des Anicii, et de Claudia, morte tout de suite après la naissance des jumeaux, fut envoyée à l’âge de 12 ans à Rome, ensemble avec son frère, tous deux furent profondément perturbés par la vie dissolue qu’on menait dans cette ville. Benoît le premier se retira dans un ermitage alors que Scholastique, restée héritière du patrimoine familial, et manifestant un détachement des biens terrestres, demanda au père de pouvoir se consacrer à la vie religieuse, en entrant d’abord dans un monastère près de Nurcie, puis à Subiaco, en suivant le frère qui avait fondé l’Abbaye de Montecassino. Ici, seulement à sept kilomètres de distance, elle fonda le monastère de Piumarole, où ensemble avec des consœurs suivit la Règle de saint Benoît, donnant ainsi origine au rameau féminin de l’Ordre bénédictin.
La règle du silence
Scholastique avait l’habitude de recommander l’observation de la règle du silence, et d’éviter la conversation avec des personnes étrangères au monastère, même s’il s’agit de visiteurs dévots. Elle avait l’habitude de répéter: «Se taire ou parler de Dieu, carquelle chose en ce monde mérite qu’on en parle?» Mais Scholastique aime parler de Dieu surtout avec le frère Benoît, qu’elle rencontre une fois par an. L’endroit de ces entretiens spirituels est une dépendance située à mi-chemin entre les deux monastères.
Le miracle qui défie Benoît
Grégoire raconte qu’à la dernière de ces rencontres, le 6 février 543, peu de temps avant sa mort, Scholastique demanda au frère de pouvoir prolonger l’entretien jusqu’au lendemain matin, mais Benoît s’y opposa pour ne pas violer la Règle. Scholastique implora alors le Seigneur, en fondant en larmes, de ne pas faire partir le
frère: tout de suite après, une tempête inattendue avec un vent violent contraignit Benoît à rester, et ainsi la sœur et le frère continuèrent à s’entretenir toute la nuit.
Il faut noter que la première réaction de Benoît face à l’averse inattendue fut la contrariété.
«Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur. Qu’as-tu fait» et Scholastique répondit: «Tu vois, moi je t’ai supplié, et lui m’a exaucée. A présent tu peux partir; laisse-moi et retourne au monastère». C’est une revanche de la sœur qui ne put déplaire au frère bien-aimé, justement c’est lui qui avait enseigné à s’adresser dans les difficultés à Celui à qui tout est possible. Voilà ce qui est remarquable dans les dons féminins de Scholastique, la douceur, la constance et aussi l’audace pour obtenir ce qu’elle désire ardemment.
Unis dans la vie et dans la mort
Trois jours après cette rencontre, d’après le récit de Grégoire, Benoît eut la nouvelle de la mort de sa sœur dans un songe divin: il vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe blanche. Il voulut donc l’ensevelir dans la tombe qu’il avait préparée pour lui et où il sera aussi enterré, peu de temps après. «Comme leur esprit était toujours uni en Dieu, de la même manière leurs corps furent réunis dans la même tombe».
SAINTS ZOTIQUE, IRÉNÉE, HYACINTHE ET AMANCE MARTYRS À ROME
A ces trois martyrs est souvent associé saint Irénée, lui aussi martyr des persécutions de Dioclétien, entre la fin du III et le début du IV siècle. Enterrées dans des anciens cimetières le long de la via Labicana, leurs dépouilles furent transférées dans la basilique sainte Praxède par Pascal I.
Lundi, 5ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
Ste Scholastique, vierge
Mémoire
[dropcap]P[/dropcap]remière lecture (1 R 8, 1-7.9-13)
En ces jours-là, Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des fils d’Israël, pour aller chercher l’arche de l’Alliance du Seigneur dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël se rassemblèrent auprès du roi Salomon au septième mois, durant la fête des Tentes. Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés, les prêtres se chargèrent de l’Arche. Ils emportèrent l’arche du Seigneur et la tente de la Rencontre avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ; ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs : il y en avait un si grand nombre qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer. Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place, dans la Chambre sainte que l’on appelle le Saint des Saints, sous les ailes des kéroubim. Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes au-dessus de l’emplacement de l’Arche : ils protégeaient l’Arche et ses barres. Dans l’Arche, il n’y avait rien, sinon les deux tables de pierre que Moïse y avait placées au mont Horeb, quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d’Israël, à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire, la nuée remplit la maison du Seigneur, et, à cause d’elle, les prêtres durent interrompre le service divin : la gloire du Seigneur remplissait la maison du Seigneur ! Alors Salomon s’écria : « Le Seigneur déclare demeurer dans la nuée obscure. Et maintenant, je t’ai construit, Seigneur, une maison somptueuse, un lieu où tu habiteras éternellement. »
– Parole du Seigneur.
[dropcap]P[/dropcap]saume (Ps 131 (132), 1a.2b.4a.5a, 6-7, 9-10)
Souviens-toi, Seigneur, de David, de sa promesse au Puissant de Jacob : « J’interdirai tout sommeil à mes yeux avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »
Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata, nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la demeure de Dieu, prosternons-nous aux pieds de son trône. Que tes prêtres soient vêtus de justice, que tes fidèles crient de joie ! Pour l’amour de David, ton serviteur, ne repousse pas la face de ton messie.
[dropcap]É[/dropcap]vangile (Mc 6, 53-56)
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
– Acclamons la Parole de Dieu.
[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
SAINTE APOLLINE, MARTYRE À ALEXANDRIE
Dimanche 9 février 2020 5ème dimanche du Temps Ordinaire de la férie
[dropcap]P[/dropcap]remière lecture (Is 58, 7-10)
Ainsi parle le Seigneur : Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. – Parole du Seigneur.
[dropcap]P[/dropcap]saume (Ps 111 (112),.4-5, 6-7, 8a.9)
Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié. L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture. Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste. Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas. À pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire !
[dropcap]D[/dropcap]euxième lecture (1 Co 2, 1-5)
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
– Parole du Seigneur.
[dropcap]É[/dropcap]vangile (Mt 5, 13-16)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Décédé le 23 janvier 2020 à Genk, en Belgique, Mgr Maurice Plevoets a été inhumé, le vendredi 07 février 2020, dans le cimetière du grand séminaire Saint André Kaggwa de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Serviteur de l’Evangile
Lors de la messe des funérailles, célébrée en la paroisse de l’université de Kinshasa, Notre Dame de la Sagesse, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a reconnu en la personne de Mgr Maurice Plevoets un grand serviteur discret et attentionné. Pour le Cardinal Ambongo, Mgr Plevoets a laissé un grand héritage et un témoignage de vie chrétienne dont la philosophie se résume par le renoncement à soi et le don total à l’autre. De ce point de vue, estime l’archevêque de Kinshasa, l’illustre disparu peut donc être considéré à juste titre comme un modèle à suivre et comme un serviteur infatigable de l’Evangile et de la nation congolaise.
Un homme de science et d’Eglise
Docteur ès lettres et en philosophie, Mgr Maurice Plevoets est né à Genk en Belgique en 1926. La République démocratique du Congo était devenue sa seconde patrie depuis l’année 1959, dix ans après son ordination sacerdotale. De son vivant, le nonagénaire a été successivement secrétaire général de l’Université Lovanium, actuelle Université de Kinshasa, secrétaire de la Commission permanente des études du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, président du service national de pédagogie universitaire, et Secrétaire général académique des Facultés catholiques.
Docteur Honoris Causa en Sciences de l’Education en 2009 à l’Université de Kinshasa et Prélat d’honneur de Sa Sainteté le Pape en 2002, Mgr Plevoets était Secrétaire permanent du Conseil d’administration de l’Université Catholique du Congo et Curé intérimaire de la paroisse Notre Dame de la Sagesse entre 1992 et 2013.
Source : Vatican
Bulletin paroissial d’Informations du 02 au 08 Fev. 2020 n°140
E-mail: p.sacrecoeurrdc@gmail.com